Publié dans Société

Accident d'un minibus scolaire sur la RN1 - Trois passagères meurent sur le coup

Publié le vendredi, 26 avril 2024

Un minibus Mercedes Benz Sprinter qui faisait un spécial, car ayant transporté des élèves de l'Epp d'Ankaditany Ampitatafika pour une excursion à Ampefy, a basculé dans un ravin au niveau d'Ambatofolaka, près de Miarinarivo, sur la RN1, hier. Le bilan fut effroyable : trois passagères du véhicule, puisqu'il s'agit des femmes, ont trouvé la mort. Si deux d'entre elles sont des adultes dont l'une âgée de 55 ans, une troisième est une adolescente, qui fut une élève de cette Epp. Par ailleurs, 16 autres personnes ont été blessées dont 4 gravement. Un enfant de 6 ans est le moins âgé d'entre ces dernières. « Les victimes ont été évacuées dans la Capitale, surtout les plus sérieusement touchées. Mais la plupart serait hors de danger », selon une source au niveau de la Gendarmerie de la Région Itasy. Le chauffeur du Sprinter, lui, est indemne. « Il a été arrêté et est actuellement placé en garde à vue avec son homologue qui conduisait la Starex avec lequel le premier s’est livré à une course, situation à l'origine du drame », renchérit cette source.

Mais comment les choses s'étaient-elles terminées tragiquement ainsi alors que ces pauvres élèves et leurs accompagnatrices étaient loin de songer un instant que cette excursion passée à Analavory, allait subitement se transformer en un cauchemar ? En effet, le minibus, comme nous l'avions rapporté plus haut, s’est livré à une course  avec cette Starex depuis l'Ouest. Dans un tournant situé au sortir de Miarinarivo, le chauffeur de ce véhicule a alors voulu dépasser le Sprinter. Mais ce dernier n'a pas voulu lui céder le passage. Une fois qu'ils se trouvaient sur une ligne droite, le Sprinter a finalement libéré la voie. Or, c'était durant cette manoeuvre par trop risquée du dépassement que le drame s'est produit.

« Alors qu'on estimait que la Starex était passée, ou presque, on ignore toutefois ce qui est arrivé car son conducteur a subitement coupé la voie au Sprinter », explique notre source. C'était dans ces circonstances que la Starex a brutalement accroché la partie avant du minibus Sprinter. Déstabilisé par ce choc, la Mercedes-Benz a dévié de sa route pour aller basculer dans ce précipice bordant celle-ci. Au fond du ravin, les dégâts observés sur le véhicule témoignent de la violence des chocs, et naturellement donc de l'état des victimes.

Les opérations de secours menées principalement par les gendarmes, qui étaient sous la houlette du commandant de la brigade de Miarinarivo et son adjoint, mais aussi le commandant de compagnie locale, n'étaient pas une tâche aisée. Elles se poursuivaient jusque dans la tombée de la nuit, hier. En cause, il a fallu désincarcérer certains passagers de l'amas de tôle qu'était le Sprinter, et il fallait s'y prendre comme avec des pincettes tant l'état de quelques-unes des victimes était délicat. Les parents de ces élèves sont sous le choc. Hier soir, les responsables de l'Epp Ankaditany se sont rendus sur place tandis que la Gendarmerie a ouvert une enquête.

Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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